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Se soigner autrement pour être en bonne santé durablement : partie 2

III - Repenser notre manière de nous soigner


1- Utopie


Toute société devrait encourager ses habitants à reprendre le pouvoir sur leur propre santé pour leur bien, assurant ainsi un mieux vivre environnant et par là même, des indicateurs florissants pour le pays.

La médecine moderne ne suffisant pas à elle-seule à régler tous les maux, il est nécessaire de compléter les examens médicaux par des actions quotidiennes qui nous impliquent dans notre propre état de santé :


a) Equilibrer son mode de vie de manière à en bannir les excès.


Que ce soit en termes d’activité professionnelle (burn out ou bore out), d’abus d’écrans, de pratique de sports à outrance, de périodes d’inactivité malvenues (moment de l’année inadéquat, climat excessif de la destination de vacances), de nourriture (trop manger ou pas assez, importance du choix des aliments), de l’activité mentale (projections, objectifs, réflexion intensive)…

De manière générale aujourd’hui, l’aspect Yang (action, lumière) prend le pas sur le Yin (repos, nuit). Or les deux doivent se compléter, s’équilibrer mutuellement[1].


b) Apprendre à connaître son corps et à interpréter les signaux qu’il envoie.


Réaliser que les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, que chacun réagit différemment car tous les cas existent dans la nature…et que c’est ok !

Il faut tendre vers l’acceptation pour que l’angoisse cesse d’empirer nos situations : arrêter d’essayer de tout comprendre, de catégoriser. Sortir du piège du mental en constatant ce qui est et en acceptant que cela soit ainsi pour nous, puis agir pour le mieux.

Attention il ne s’agit pas ici de résignation mais bien d’une prise de recul servant à agir plus efficacement, d’un apprivoisement de notre corps et de nos sensations pour percevoir ce qui nous convient le mieux.

En d’autres termes, de ne pas se conformer à ce qui convient à la norme au détriment de notre santé.


c) Travailler la pensée positive. J


Tout comme il est prouvé scientifiquement que vivre dans la peur ou l’anxiété affaiblit le système immunitaire, il est de notoriété commune que pour arriver à bout d’une maladie, les facultés combattives du malade sont essentielles.


Puisque nous connaissons le pouvoir du cerveau sur notre état de santé, travaillons alors à positiver, et à faire confiance aux défenses de notre corps pour renforcer notre système immunitaire.


Dans cette ligne de pensées, nous pourrions arguer qu’il est inutile de s’infliger une médication lourde dès lors que l’effet Placebo est efficace.

Quand bien même ce moyen n’est pas jugé noble par la médecine et connote encore aujourd’hui l’idée de simulation, si cela fonctionne que demander de plus ?


Après tout, la méthode Couet a fait ses preuves !


d) Arrêter, si possible, les médications synthétiques de manière progressive. Concernant les maux du quotidien, les plantes et les massages mettent des solutions efficaces à notre disposition qui étaient déjà utilisées par nos aïeuls.


Les médecins de l’ancienne génération avaient d’ailleurs tendance à prescrire des remèdes naturels lorsque cela suffisait (ventouses, fumigations, huiles et baumes…). L’engouement pour les progrès de la recherche scientifique nous a fait verser dans un extrême où nous traitons la conséquence et pas la cause.

Voire nous endormons les symptômes avec des médicaments générant des effets secondaires, masquant ainsi les premiers signes de la maladie, et, par effet d’accumulation, nous ajoutons donc à la complexité du diagnostic.


Les consultations médicales restent évidemment indispensables, mais choisissons un médecin en accord avec nos principes, qui ne méprise pas les médecines douces, et qui limite la prescription de médicaments à ceux qui sont essentiels.

e) Développer sa connaissance de l’anatomie, de la physiologie, et des remèdes naturels.

Nous pourrions verser dans l’utopie en imaginant un futur où chacun apprendrait ces notions dès l’école primaire.


La science étant utile à tous, elle devrait en effet constituer un socle commun plutôt que rester l’apanage d’une certaine catégorie de la population.

Voici un exemple d’un paradoxe aberrant de notre société : les Huiles Essentielles sont jugées dangereuses par les autorités, mais elles restent pour autant en vente libre.

Sans formation, le public non averti fait donc ce qu’il peut avec ce qui est mis à sa disposition ; nous ne sommes pas alors à l’abri d’accidents domestiques récurrents.


f) Recevoir des soins de médecine douce régulièrement pour entretenir notre bonne santé. Il convient de trouver ce qui nous convient le mieux (soin par la parole ? Le toucher ? La respiration ? Le mouvement ? L’énergie ?).


Ici encore nous pourrions imaginer une société idéale où la Sécurité Sociale prendrait en charge ces pratiques (cela commence heureusement à être le cas pour certaines), facilitant ainsi leur accès régulier au public, afin de prévenir toute maladie engendrant des arrêts de travail et des prises de médication superflues.



Mais le plus gros changement est à faire au sein de l’institution médicale même, qui doit impérativement s’ouvrir aux médecines dites « non conventionnelles ».

Si l’hypnose fait aujourd’hui son entrée dans les hôpitaux, le magnétisme par exemple est encore un tabou, alors que les coupeurs de feu interviennent officieusement dans ces mêmes établissements depuis des années.

A ce propos, il est étonnant :

· que des pratiques qui ont fait leurs preuves depuis des siècles ne soient toujours pas pour autant reconnues par les autorités.


· que les médecins ouverts à ces techniques ne les utilisent pas officiellement par peur d’être discrédités. Si chacun s’était plus soucié de sa réputation que de l’évolution de la médecine, nous en serions encore à traiter l’hystérie par la masturbation.


Souvenons-nous de l’accueil réservé à l’hypnose, ou, encore avant, des débuts de la médecine moderne : nous faut-il systématiquement rejeter ce que l’on ne comprend pas ? Ce qui remet en question notre système de pensées ? Ne serait-il pas plus judicieux de laisser sa chance à des pratiques qui ne font de mal à personne ? (Sauf à l’industrie pharmaceutique bien entendu…)


L’intellectualisation est véritablement une pathologie occidentale qui éloigne du bon sens. Qu’avons-nous besoin d’avoir des preuves dès lors que nous constatons des effets ? Les explications viendront peut-être en leur temps…ou pas ! Mais cela change-t-il le résultat ? L’essentiel n’est-il pas que quelqu’un qui aille mal se trouve soulagé, voire guéri ?


Car il s’agit bien avant tout d’une question de culture : par exemple les ministères de la santé des pays orientaux reconnaissent le pouvoir curatif des massages, quand en occident, et spécialement en France, ils sont au mieux apparentés à du bien-être.


Pourtant nous sommes tous des êtres humains, vivant sur la même planète, et dont les organismes fonctionnent de la même manière quel que soit le continent d’appartenance… Alors pourquoi ce qui est curatif au Japon ou en Inde ne le serait-il pas en France ? Pourquoi se priver des bienfaits d’autres formes de médecines ?


Parce qu’on ne les explique pas ? Parce que c’est trop simple pour être efficace ? Ou parce que c’est à la portée de tous et que cela ne sert pas l’économie ?


Or sans reconnaissance, pas de réglementation quant aux professions liées aux techniques non conventionnelles, donc pas d’exigence vis-à-vis de la formation des praticiens, et c’est là que naissent des abus.


Le charlatanisme concerne aussi bien les organismes de formation non reconnus que les pseudo-thérapeutes qui s’autoproclament spécialistes dans telle ou telle discipline.


Comment le public peut-il alors choisir une personne sérieuse ? Comment peut-il refaire confiance après une mauvaise expérience, qui, de surcroît, entache la discipline ? Sans dire que les diplômes font la compétence, mettre en place des diplômes d’Etat réglementerait la profession de ce secteur et aiderait à faire le tri.


A terme, cela permettrait de ne plus faire le distinguo entre médecine conventionnelle et médecine douce. S’agissant des deux faces d’une même pièce, il devrait effectivement y avoir un travail en bonne intelligence entre elles, complémentaire.


Pourquoi ne pas mettre en place des centres de santé où spécialistes de tous horizons travailleraient de concert sur des cas, en en partageant le suivi ? Quelle richesse ce serait d’associer ces savoirs respectifs au service de la santé ! Chaque spécialité ayant ses particularités, tout comme chaque praticien a ses qualités propres, il serait donc impossible qu’une technique prenne le pas sur une autre.


Plutôt que de s’évertuer à mener une guerre de pouvoirs, il doit y avoir une véritable prise de conscience du vivre ensemble, pour favoriser l’épanouissement du vivant.


C’est en s’investissant chacun à son niveau, des organisations étatiques jusqu’aux particuliers, que l’on pourra optimiser notre manière de prendre soin de nous.


2- Le modèle oriental


Dans les pays orientaux, une philosophie commune chinoise a donné naissance au bouddhisme, au confucianisme et au taoïsme. Prépondérants dans la culture orientale, ces 3 courants de pensée influencent toujours fortement la société moderne orientale, notamment en termes de santé.


Lorsque l’on connaît la médecine ayurvédique et la médecine chinoise, on observe beaucoup de points communs, tels que : le travail sur l’Energie, l’accent mis sur l’équilibre (Yin/Yang en médecine chinoise), la concordance des chakras avec les points d’acupuncture, l’importance d’observer et de respecter la nature, la représentation du corps humain comme partie intégrante de son environnement naturel, la confiance dans l’ordre naturel des choses …Toujours utilisées aujourd’hui, ces médecines présentent la particularité d’être holistiques, ce qui n’est pas le cas de la médecine moderne occidentale qui sépare le corps et l’esprit.


Ainsi, même si depuis le XIXème siècle, la médecine occidentale a été adoptée en orient, les médecines traditionnelles sont toujours utilisées et reconnues officiellement pour leur efficacité. Les deux types de médecine se côtoient donc et s’enrichissent l’une de l’autre sans se faire concurrence, car on ne peut pas faire de chirurgie à cœur ouvert en médecine chinoise, tout comme on ne peut pas régulariser le cycle de l’Energie en médecine occidentale.


Ce modèle de société peut être adopté en occident, où il est de plus en plus reconnu que les émotions jouent une part active dans la naissance des maladies, qu’un déséquilibre du microbiote intestinal peut être lié à certains troubles psychiques, et que les mots créent des maux. Nous avons tant et plus d’expressions populaires qui relient les émotions au corps qu’il paraît inconcevable de traiter séparément le corps et l’esprit[2].


D’ailleurs cela fait longtemps que la médecine chinoise a déterminé 3 causes principales à l’apparition des maladies chez l’Homme : les facteurs pathologiques extérieurs, l’alimentation et les émotions. En rejaillissent sur nos organes, ces dernières créent des déséquilibres, qui, à la longue, provoquent des maladies.


Les médecines orientales - qualifiées chez-nous de médecines alternatives, non conventionnelles, douces - ont donc parfaitement leur place dans notre société occidentale.

Etant souvent sollicitées en dernier recours, lorsque les patients ne savent plus vers qui se tourner, elles ont pourtant largement gagné leurs lettres de noblesse de par l’efficacité de leurs traitements, et à ce titre le Shiatsu mérite d’être mis sur le devant de la scène.


[1] C.f. mon article Le syndrome de la cocotte-minute, janvier 2020. [2] C.f. mon article Trauma et émotions, février 2020.

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